Au cœur de la Centrale Biométhane de Chaumont

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Un travail d’équipe

Au sein de chaque unité ENGIE BiOZ, une équipe s’engage au quotidien pour garantir le bon fonctionnement du méthaniseur en toute sécurité. Immersion dans l’unité de méthanisation de Chaumont implantée à Corquilleroy près de Montargis dans le Loiret.

“Nous sommes trois pour assurer le bon fonctionnement de l’unité de biométhane”

déclare François Berthou, responsable du site exploité par ENGIE BiOZ Services.

“Une journée sur le site consiste à gérer le stockage des matières, alimenter la trémie, suivre la production et maintenir le lieu dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité”

affirme François.

Antonio Da Cruz est agent de production et de maintenance depuis l’ouverture du site en juillet 2020. Une de ses premières missions en arrivant le matin est de réaliser des prélèvements sur le digesteur.

“Nous réalisons les prélèvements en trois points : au début, au milieu et à la fin. À partir de ces échantillons, nous procédons à une analyse biologique dans notre laboratoire installé dans la partie bureaux de l’unité. Ensuite, nous communiquons ces valeurs à notre collègue biologiste basée à Rouen. C’est elle qui nous donne la charge solide pour alimenter le digesteur après avoir calculé le pH, l’azote… il est important d’alimenter convenablement le digesteur pour ne pas créer d’indigestion !”

explique Antonio.

Le chargement de la trémie est alors réalisé pour une journée.

“Après, je fais le tour complet des installations pour vérifier que tout est conforme.”

L’équipe dispose d’outils informatiques permettant une supervision complète. Cependant, un contrôle quotidien de visu des lieux est indispensable pour assurer une sécurité optimale du site.

Surveillance constante

“Nous sommes en mesure de superviser tout le process grâce à des capteurs, des niveaux, des sondes, des caméras thermiques, des détecteurs de gaz installés à plusieurs endroits de l’unité”

affirme François.

L’objectif est d’assurer une sécurité en permanence. L’unité de méthanisation tourne 7j/7 et 24h/24, les trois collègues doivent donc assurer des astreintes chacun leur tour.

“Nous surveillons constamment le site, même à distance depuis la maison. Nous avons un système d’alerte qui nous prévient en cas de besoin. Et le week-end, nous passons vérifier sur place systématiquement que tout se passe bien”

explique Antonio.

Côté sécurité, le site est entièrement clos et équipé de caméras de surveillance.

Protocole quotidien strict

Au quotidien, l’équipe réalise des rondes pour la surveillance et la maintenance du site en suivant un protocole strict. L’objectif est de contrôler tous les points identifiés, comme vérifier le bon fonctionnement de la trémie, les différents points de graissage, les points d’eau, les températures équipements… Rien ne doit échapper à la vigilance des trois équipiers. De même en fin de journée, avant de fermer le site, une procédure de contrôle est suivie à la lettre point par point afin de ne rien laisser au hasard. Il s’agit par exemple de vérifier le niveau des bassins d’eau pluviale, ceux des cuves (intrants liquides, graisses…), le stockage du digestat liquide, la pression du gazomètre, etc… Le site reste sous surveillance toute la nuit via un système d’astreintes effectuées par les 3 salariés de l’unité. Le bon fonctionnement des alarmes est donc également contrôlé.

Traçabilité et nettoyage

L’équipe doit également assurer une bonne traçabilité des matières.

“Tout est pesé, enregistré dans un logiciel de suivi. Les quantités stockées sont automatiquement ajustée en fonction à partir du moment où la matière est introduite dans le digesteur”

commente François.

Une partie de la journée est consacrée au nettoyage du site. L’équipe fait très attention à maintenir l’unité dans un bon état de propreté.

Contact avec les partenaires

En plus des missions d’exploitation, François Berthou est le référent de l’unité de méthanisation pour les personnes extérieures, comme les transporteurs ou les agriculteurs, par exemple.

“Je réponds à toutes les questions de nos partenaires pour des réceptions, des enlèvements. Nous assurons des visites de sites… Je gère le lien avec les différents services d’ENGIE BiOZ et tout particulièrement l’équipe exploitation basée à Rouen composée d’experts sur la maintenance (pour les pièces détachées), la biologie, les approvisionnements pour les contrats et les plannings… Nous organisons également les épandages de digestats avec nos agriculteurs partenaires du projet.”

La Centrale Biométhane de Chaumont en quelques chiffres

  • Production de biométhane
    21 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation en gaz de 1 900 foyers
  • Capacité
    L’énergie produite par l’installation à hauteur de 250 Nm3/h de biométhane correspond à 6 % de la consommation annuelle en gaz de l’agglomération Montargoise sur le réseau de distribution GRDF.
  • Alimentation en substrats
    Autorisation pour traiter 25 000 t/an, soit 68 t/jour introduites dans le digesteur
  • Type de substrats
    62 % d’origine agricole (fumiers, résidus végétaux) et 38 % issus d’industries agro-alimentaires.
  • Valorisation agricole
    37 exploitations pour une surface d’épandage totale de 5 300 ha. Retour au sol de plus de 20 000 tonnes de digestat.
  • 5 000 tonnes de CO2 évitées par an.

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